Monsieur Busch, depuis août 2020, vous êtes le deuxième directeur général aux côtés de Dennis Martens, qui a fondé l’entreprise en 2009. Qu’est-ce qui vous a motivé à venir travailler dans une entreprise digitale comme Edel-Optics après le passage en agences de marketing et de communication ?
Michael Busch : L’industrie optique est un secteur très traditionnel et elle a encore un grand potentiel dans le domaine du cybercommerce, ce qui me motive beaucoup. En agence, je n’étais que conseiller – toujours au centre des affaires mais quand même pas acteur à part entière. Maintenant je prends des décisions pour mes propres produits dont j’ai aussi la responsabilité. Dennis et moi sommes comme les deux pièces d’un puzzle : il apporte une grande expertise technologique et professionnelle dans le domaine de l’optique, je développe ldes stratégies pour élargir la notoriété d’Edel-Optics et faire prospérer l’entreprise.
Dans les années précédentes, j’ai déjà travaillé pour des clients dans le secteur de l’optique mais ce qui m’a frappé tout de suite chez Edel-Opticset de manière très positive, c’est que les lunettes ne sont pas considérées que comme des aides pour mieux voir, elles sont un véritable accessoire de mode et l’offre d’Edel-Optics est plus tendance et plus attractive au niveau des prix que la concurrence.
Le concept de vente au détail d’Edel-Optics a déjà remporté plusieurs prix. Pourquoi votre solution est-elle si intéressante pour le commerce ?
Dennis Martens : L’intégration et l’expansion systématique des canaux de distribution sont des sujets largement discutés dans le domaine de la vente au détail. Ce qui rend l’exposition virtuelle de marchandises unique est l’effet de synergie créé par le lien entre les ventes en ligne et hors ligne. Les clients qui viennent en magasin bénéficient du meilleur de ces deux mondes : du choix, des fonctions de recherche et des prix d’Internet mais en même temps du service et des conseils d’un opticien.
Nous offrons à nos clients la possibilité de s’émanciper. En réalité, la plupart des gens dépendent de l’opticien, trois clients sur cinq choisissent une paire de lunettes qui a été recommandée par l’opticien. Mais face à nous il y a un client qui sait exactement ce qu’il veut. La transparence est le mot clé ici, c’est pourquoi, grâce à l’intégration de la boutique en ligne dans le magasin physique, le client a toujours la possibilité de voir notre assortiment entier.
De plus, en tant que commerçants, nous pouvons gérer la logistique de manière très efficace et minimiser l’immobilisation de capital en utilisant notre inventaire sur les deux canaux. Cela se voit aussi dans l’application cohérente du concept avec l’iPad au centre des magasins. En regardant tout cela de près, on se rend vite compte qu’on ne fait pas les choses à moitié.